L'enterrement à Châteaumeillant - 1936

SAINT-MAUR a commencé à peindre au lycée de Châteauroux sous les auspices de Raoul ADAM. Son professeur l’emmenait travailler sur les bords de l’Indre. Sa peinture d’alors est de facture impressionniste, tant il est inspiré par ses références picturales, les impressionnistes et les post-impressionnistes.

Après la lumière du Berry, le soleil de l’Afrique du Nord va éclairer sa peinture durant sa période militaire au Maroc.

Après avoir transité par le Bateau-Lavoir, il installe son atelier sur une péniche à Paris en 1930. Sa peinture évolue vers l’expressionnisme.

A son retour d’Extrême-Orient, SAINT-MAUR revient à la figuration (période de géométrie lyrique), puis s’oriente vers l’abstraction lyrique qui deviendra constructiviste.

Au milieu des années 50, il délaisse la peinture pour l’aventure des plastiques. S’il garde encore parfois le format tableau, c’est lorsqu’il « tartine » des panneaux de particules avec vigueur, au couteau. Son medium : une pâte composite plastique de son invention, le Polybéton.

Dans les années 70, il reprend le pinceau pour de grands portraits monochromes à la cire.

Selon les exigences des thèmes, des matériaux et de l'évolution des techniques, SAINT-MAUR peindra toute sa vie à l'huile (avec ou sans addition d'œuf ou de cire), à la caséïne, avec la laque naturelle puis synthétique (les résines) et finalement au pistolet (polyuréthane).

SAINT-MAUR moussant un signe - 1969