> Dessins |
|||
Tout au long de sa vie, quelle que soit l’œuvre réalisée - un tableau - une sculpture, SAINT-MAUR a toujours eu recours au dessin. Carnets, croquis ou études en témoignent abondamment. SAINT-MAUR a travaillé le dessin anatomique, longuement appris à maîtriser la technique pour s’en défaire et développer son propre style. Que son sujet soit enjoué ou tragique, dans la main de SAINT-MAUR le crayon chante juste. En 1930 son dessin, sombre, à l’encre, trahit les tourments politico-économiques qui peu à peu envahissent l’Europe. Au Tonkin son trait va s’alléger pour aller à l’essentiel. Cette économie de moyens, propre à la philosophie taoïste, sera désormais une de ses exigences principales. Il dessine des poèmes graphiques sur papier d’Annam (à la forme) : .........La Mort Vive (1938) dessins et textes de SAINT-MAUR (inédit). Le Nomade (1948) Editions Variétés. Dessins de SAINT-MAUR. Texte de Jacques Dopagne. Partances - Editions Caractères (1953).Texte de Nadine Lefébure, illustrations SAINT-MAUR Dans les années 50, SAINT-MAUR écrit pour le théâtre et dessine les personnages de ses ballets. S’inspirant de la calligraphie chinoise et des idéogrammes, SAINT-MAUR crée son propre alphabet pictural. Il s’éloigne de la figuration classique et met en scène la personne humaine dans les Disciplines Graphiques (1940-1966) puis au travers du cycle de l’Ange. Le style est "enlevé" et toujours mural. NB : Le cycle de l'Ange fera l'objet d'un ballet éponyme dans une chorégraphie de Jacques Garnier (directeur du Théâtre du Silence) avec les danseurs Brigitte Lefèvre, Jean Guizerix et Michaël Denard. Cette œuvre sera présentée au public en 1974, au TEP (Paris) et en Avignon, sur une musique improvisée de Jean-Pierre Drouet. En 1970, découvrant le Clennil (papier-tissu non tissé), il réalise de nombreux monotypes au pochoir sur le principe du kakemono (série des posters). Le Poème à voir (1973) Album de sept dessins au pochoir sur Clennil (inédit).
|
|
||